Le corps émotionnel
Le corps émotionnel, un des trois corps du plan matériel avec le corps physique et le corps mental, a besoin d'être bien alimenté pour être en santé. Toute carence crée un blocage, ce qui conduit inévitablement à un malaise ou à une maladie dans un de ces trois corps. Le corps émotionnel permet de ressentir les choses, ressentir son environnement, les personnes. Il est impacté par les évènements de notre monde matériel. Il tire son essence et sa raison d’être dans la beauté. Une personne qui arrive à ne voir que la beauté dans toute chose et dans tout être est hautement spirituelle. Plus votre corps émotionnel est en bonne santé, plus vous êtes attiré par la beauté et plus celle-ci prend une place prépondérante dans votre vie.
De nombreux noms lui ont été attribués depuis que nous avons pris conscience de son existence ( corps astral, corps des désirs, corps de la sensibilité ou corps kamasique (terme sanscrit signifiant désir)). Il forme en lui-même une unité complète. On reconnaît un corps émotionnel en santé par la sensibilité d'une personne et non par son émotivité. Des trois corps inférieurs, c’est le plus difficile à contrôler. Le corps émotionnel influence le corps physique (nous permettant de réaliser nos désirs). Cette influence est tellement puissante que 90 % des maladies trouvent leur origine dans le corps émotionnel et le corps éthérique. Cela signifie que les émotions, les désirs et les peurs qui nous habitent, toutes nos idées noires et négatives sont en capacité de nous rendre malade.
Pour lutter contre les pensées négatives qui nous entrainent immanquablement vers le fond, il faut augmenter ses vibrations, remplacer systématiquement la moindre pensées triste par une pensée positive. Les émotions élevées entrainent des vibrations positives mettent en mouvement une matière plus subtile, plus "légère" et donc plus facile à se mouvoir que la matière lourde et grossière des émotions et désirs bas.
Résister à une émotion est une cause perdue d’avance. Son expression à un sens dans notre vie car elle nous informe sur notre relation au monde. Une émotion est une « réaction affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement ». Ce stimuli influence notre conscience, et donc nos attitudes.
Mais comment perçoit-on une émotion ?
L’expression émotionnelle possède un nombre important de termes qu’il est difficile de réduire aux émotions dites primaires (peur, joie, dégoût, tristesse, colère, surprise). Les émotions se dérobent aux tentatives de définition puisqu’on en dénombre à ce jour plusieurs dizaines…
Plutôt que de donner une ou plusieurs définitions, à ce sentiment incontrôlable pour la plupart d’entre nous, on pourrait parler de processus émotionnel :
une réaction à une situation (un stimulus)
qui produit des modifications corporelles (expression, sensations, tendance à l’action),
Nos 4 émotions « de base » correspondent à un mouvement :
la colère repousse pour défendre son espace vital
la joie nous fait aller de l’avant vers nos projets
la tristesse est un mouvement vers le bas, pour se délaisser de nos attachements
la peur est un mouvement de recul pour répondre au danger
Pendant longtemps, contôler, cacher ses émotions étaient de mise, aujourd’hui, on peut en parler librement, les sujets tabous n’existent quasiment plus, la liberté d’expression étant passée par là, les langues se sont déliées. L’ère d’internet ou tout est accessible permet de nous auto-former et de comprendre afin de mieux gérer. Ces émotions ressenties au quotidien sont de véritables boussoles nous informant instantanément de notre état psychique. Arriver à décrypter nos sentiments permet d’avoir le contrôle.
Mais passer du mode « j’étouffe mes émotions » à celui « je les écoute » ne se fait pas du jour au lendemain et demande du courage. C’est un apprentissage plus ou moins laborieux en fonction des résistances que nous rencontrons.
Contrairement à la croyance populaire la catégorie des « insensibles » n’est pas la plus courageuse.
La peur révèle un danger et un besoin de sécurité ou de liberté.
La colère révèle une injustice, le dépassement de nos limites et un besoin de justice ou de reconnaissance.
La tristesse révèle une perte et un besoin de sens, d’utilité.
Le dégout révèle la nocivité, l’insupportable et un besoin de protection et de sécurité.
La surprise révèle une situation imprévue et un besoin de compréhension ou de réassurance.
La joie révèle une satisfaction et un besoin de partage ou de création.